Une nouvelle médication pour l'endométriose ? 💊
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L'endométriose est un trouble inflammatoire chronique, caractérisé par la croissance anormale de tissus ressemblant à l'endomètre en dehors de la cavité utérine, affectant 10 à 15% des femmes en âge de procréer ☝️
La douleur est le symptôme le plus courant 😬
Les options de traitement incluent principalement la chirurgie, qui a une efficacité limitée et des taux de récidive élevés, ainsi que la pharmacothérapie.
💊 Les thérapies hormonales, couramment utilisées pour la gestion des symptômes, peuvent avoir des effets secondaires et des conséquences contraceptives, contribuant à l'infertilité associée à l'endométriose, avec une réapparition fréquente de la douleur et des lésions après l'arrêt du traitement.
Parmi les facteurs étiologiques de cette pathologie, la dysrégulation immunologique et inflammatoire joue un rôle significatif, représentant une cible intéressante pour le développement de nouvelles stratégies thérapeutiques.
L'immunothérapie, les composés naturels anti-inflammatoires et antioxydants montrent un potentiel prometteur pour répondre aux limites des traitements actuels en ciblant les facteurs immunologiques, offrant potentiellement des solutions non invasives pour gérer la douleur et l'infertilité liées à l'endométriose.
👉 Ces résultats prometteurs ont été obtenus à partir d'études in vitro et de modèles animaux, mais les essais cliniques sont encore limités.
💪Un effort supplémentaire est nécessaire pour traduire ces découvertes en pratique clinique afin de réduire efficacement la progression de la maladie, d'atténuer les douleurs et de préserver la capacité reproductive, améliorant ainsi le bien-être global des patientes.
📚 Référence : García-Izquierdo et al. (2024)
S'entraîner en fonction du cycle menstruel fonctionne-t-il vraiment ? 🤔
Une étude fascinante a été menée pour comprendre comment l'adaptation de l'entraînement en course à pied aux phases du cycle menstruel (CM) pouvait influencer les performances en endurance et les paramètres cardiovasculaires des coureuses.
🏃♀️Trente-trois femmes menstruant naturellement et modérément entraînées, âgées de 26 ans en moyenne (IMC : 22,3 kg/m² ; VO2max : 40,35 ml/min/kg), ont été réparties au hasard en deux groupes : un groupe contrôle (CON) et un groupe intervention (INT).
Pendant huit semaines, ces femmes ont suivi un programme d'entraînement de course avec des charges égales.
Dans le groupe INT, les séances à haute intensité étaient alignées avec la phase folliculaire moyenne et tardive, les séances à faible intensité avec la phase lutéale précoce et moyenne et la récupération avec la phase lutéale tardive et folliculaire précoce.
En revanche, dans le groupe CON, les séances à haute intensité étaient alignées avec la phase lutéale tardive et folliculaire précoce et la récupération avec la phase folliculaire moyenne et tardive.
🔥 Vingt-six femmes ont terminé l'intervention.
Les chercheurs ont utilisé une ANOVA à mesures répétées pour analyser les données et n'ont trouvé aucun effet d'interaction temps × groupe pour aucun paramètre.
Cependant, ils ont observé un effet temporel significatif sur la consommation maximale d'oxygène (F(1,12) = 18,753, p = 0,005), la vitesse au premier seuil ventilatoire (F(1,12) = 10,704, p = 0,007) et du deuxième seuil ventilatoire (F(1,12) = 7,746, p = 0,018).
👉 Ainsi, l'intervention d'entraînement a amélioré la performance en endurance dans les deux groupes, mais aucun bénéfice supplémentaire n'a été observé pour l'entraînement adapté au cycle menstruel.
➡️ Cette étude souligne l'importance de poursuivre les recherches avec une période d'intervention plus longue, un échantillon plus large et une détermination plus précise du cycle menstruel pour mieux comprendre ses effets.
📚 Référence : Kubica et al. (2024)